Voilà déjà une semaine que nous avons posé les pieds au Mexique. Nous entamons la seconde partie de notre voyage remontés à bloc : les sites visités durant ces 8 premiers jours nous ont émerveillé et l’on sait qu’il nous reste encore plein de belles choses à découvrir sur la partie Nord du Yucatan. On continue donc d’avaler les kilomètres jours après jours, excités par les paysages nouveaux qui s’offrent à nos yeux, mais quelque peu fatigués. Enfin, surtout moi, Cédric.. En effet, depuis que nous voyageons dans des pays situés en dehors de l’espace Schengen, j’ai la fâcheuse habitude de choper la… turista !
Il est vrai que quand je pars en vacances pour un séjour lointain, la question pour moi n’est pas de savoir si je vais attraper la turista, mais c’est plutôt de savoir quand ? Et ici, j’ai « tenu » deux jours. Clap, clap, clap ! Foutu estomac d’occidental aseptisé.. Si vous pratiquez la musculation assidument comme moi et que vous souhaitez sécher, j’ai le programme parfait pour vous : passez deux à trois semaines de congés dans un pays étranger et les « abdos Kronenbourg » que vous cachiez sagement depuis des lustres apparaitront comme par magie. Ah, oui, j’oubliais : smecta, ultra levure et autres sympathiques comprimés deviendront aussi vos « meilleurs amis » dans pareils moments.
Soit. Mes problèmes intestinaux n’intéressent personne, j’en conviens. Revenons donc à notre road-trip mexicain. On vous avez laissé à Mérida, et nous nous apprêtions à quitter la ville en fin de journée pour rejoindre Celestun et notre lieu de villégiature nocturne (l’hôtel San Julio), situé en bord de plage 🙂 Et pour celles et ceux qui débarquent et qui n’ont pas voulu pu eu le temps de lire la première partie de notre road-trip mexicain, on vous remet l’itinéraire suivi ci-dessous. Sympa hein ?!
Jour 9 : exploration de la réserve naturelle de Celestun en lancha et visite plus approfondie de Mérida
Celestun, c’est un petit village de pêcheur situé au Nord-Ouest de la péninsule et qui ne doit sa renommée qu’à sa Reserva de Biosfera, où de nombreuses colonies de flamants roses ont élu domicile. La grande « attraction » consiste donc à partir explorer la lagune à bord d’une lancha (barque motorisée). Nous nous levons une nouvelle fois aux aurores, à 6h. Si pour vous les vacances sont synonymes de grasse matinée et de farniente sur la plage, un conseil, ne partez jamais avec nous 🙂 La veille au soir, nous croisons nos voisins de chambre, des français (avec qui nous sympathisons très rapidement – nous avons même prévu de leur rendre visite au printemps sur la région d’Annecy) qui souhaitent également partir faire une excursion en barque tôt pour profiter des eaux calmes et du lever de soleil. On se rejoint donc sur la plage 30 minutes plus tard. Sur place, pas encore beaucoup de lanchas, mais Angel est là. Le prix fixé est de 1400 pesos pour quatre. Le tour est destiné à nous montrer les différentes espèces d’oiseaux, migrateurs ou non, qui peuplent la lagune et qui nichent dans les îlots de mangrove. Les flamants roses sont bien au rendez-vous, et durant deux heures nous mitraillons de photos. A notre retour, des dizaines de bateaux sont là à attendre les gringos, encore assez peu nombreux à cette période de l’année. Nous déjeunons avec Fred et Claire, puis nos chemins se séparent.
On avale encore de nombreux kilomètres et nous arrivons de nouveau sur Mérida, que nous comptons explorer davantage. Nous logeons à l’hôtel Nomadas. Le parking collectif se situe à une dizaine de mètres. Pratique. Les bagages déposés (il faut payer 50 pesos sa serviette de bain mais la somme est rendue au départ, tout comme le deposit de 100 pesos en cas de perte des clés), nous nous hâtons de rejoindre le centre-ville. On tombe sur une démonstration de danse traditionnelle en plein milieu de la place centrale, avec concert le soir. Les mexicains adorent danser, « sapés comme jamais » ! Le soir, nous posons nos fesses dans un des restaurants les plus connu de la ville, La Chaya Maya (si vous vous y rendez, dégustez le trio tres reyes).
Jour 10 : baignades dans les cenotes de Cuzama et visite de la ville jaune d’Izamal
Petit-déj à l’auberge hôtel vers 8h. On fait la vaisselle soi même, cela change ! Le lieu est fréquenté par de nombreux jeunes, qui n’hésitent pas à se faire eux-mêmes leurs repas plutôt que de manger au restaurant. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir la multitude de bières qui remplissent le frigo 🙂 Aujourd’hui, nous filons direction Cuzama et son trio de cenotes. Le principe est simple : pour 400 pesos, vous êtes tirés sur une sorte de carriole par un cheval, via une toute petite ligne de chemin de fer. L’endroit nous avait été donné par Elodie et son mari à Uxmal (voir le récit de la partie 1). Luis, 20 ans, est notre « chauffeur ». Cela fait 5 ans qu’il bosse ici, tous les jours de l’année.. Le tour dure environ 3 heures. Le premier cenote est à demi-ouvert, idéal pour nager et jumper d’une belle hauteur. On descend sur le second (un cenote entièrement fermé) avec un sac à dos via une petite échelle. Mais le passage est étroit. Autant vous dire que Tyler et sa femme Kelly, les bons gros lards américains par excellence, ne passeraient pas.. Celui-ci est, selon nous, plus petit mais plus beau car il y a 9 trous sur le haut par lesquels les rayons du soleil peuvent passer. Le troisième et dernier cenote de Cuzama se situe dans une sorte de grotte : stalagmites et stalactites se font face par dizaine. L’endroit est subrepticement illuminé par des lumières artificielles, ce qui rend l’ensemble féerique. Luis descend avec nous, et une fois que nous avons fini de barboter, ce dernier nous montre les formes que l’on peut apercevoir ici et là que l’on ne remarquerait pas sans un œil expert. Le jeune homme finit par nous expliquer qu’il essaie d’apprendre l’anglais et le français pour pouvoir communiquer plus facilement avec les touristes, mais que la majorité de ses autres collègues ne souhaitent pas faire d’effort de ce côté là. C’est tout à son honneur.
Notre dose de cenote quotidien atteint, nous rejoignons Izamal, un charmant village colonial construit sur les ruines d’une importante cité maya. Sa particularité ? Tous les bâtiments sont peints couleur maïs. On l’appelle d’ailleurs la ville jaune. On déambule à notre rythme dans l’imposant couvent qui domine le zocalo ombragé. On se laisse aussi tenter par un tour en calèche : Jorgé et sa jument Roberta nous conduisent à travers la cité durant une petite demi-heure (pour 150 pesos). Le moment est agréable, le soleil se reflétant magnifiquement sur les façades colorées. La suite du périple doit nous conduire sur Chichen Itza. Il reste deux barres d’essence dans le réservoir de la voiture. Nous avons près de 80 bornes à faire, de nuit, pour rejoindre notre hôtel. La tension monte quand le symbole se met à clignoter et qu’aucune station essence n’est signalée avant de nombreux kilomètres. Anaïs a fini de ronger ses ongles, elle commence à attaquer l’os… Pour ma part je reste zen, comme à mon habitude. Aurai-je quelques origines anglaises vu le flegme britannique qui m’habite ?! La délivrance arrive quand nous voyons une station Pemex : nous sommes vraiment sur la fin de la réserve 🙂 Ouf ! Notre chambre à l’hôtel Dolores Alba nous attend, mais celle-ci, pardonnez-moi l’expression, pue véritablement la merde. Alors, ni une ni deux, je bouche l’évacuation nauséabonde de la douche avec du pq ! Toutes ces années à regarder MacGyver le samedi après-midi dans ma jeunesse m’ont enfin servi ! 😉
Jour 11 : visite de Chichen Itza, le site le plus touristique du Yucatan, et arrêt sur Valladolid
Chichen Itza, c’est la zone archéologique la plus connue du Yucatan et du Mexique. C’est aussi, incontestablement, l’endroit le plus fréquenté par les touristes (situé à un peu plus de 100 kilomètres à peine de Cancun). Le prestigieux site maya, riche en monuments grandioses, est l’incontournable de tout voyage yucatèque. On ne pouvait donc pas passer à côté.
Nous avions lu un peu partout qu’il était conseillé d’arriver sur le site à l’ouverture, c’est-à-dire à 8h. Donc y être pour 7h45 environ. Et on comprend pourquoi : des milliers de touristes arpentent le site chaque jour. Ne faîtes pas comme nous, allez-y à pied si vous le pouvez. En effet, en voiture il faudra payer le parking (30 pesos), mais il faudra surtout patienter de nombreuses minutes pour pouvoir y accéder. Pendant ce temps, de nombreux vendeurs ambulants viendront toquer à votre vitre pour tenter de vous vendre quelques « véritables » statues, masques ou crânes yucatèques, « confectionnés à la main » bien entendu. 8h15, nous prenons nos billets sans trop de difficultés : les nombreux bus de touristes qui déferlent ici ne sont pas encore arrivés. Il en coûte 242 pesos par personne. Nous pénétrons sur le site en même temps que les premiers marchands, qui tirent parfois des dizaines de kilos de matériel avec leurs chariots. Chapeau à eux. Pour voir la pyramide centrale et faire de belles photos sans trop de visiteurs alentours, venez tôt !
Chichen Itza est en soi un site archéologique relativement grand, avec beaucoup d’espace entre les monuments. Par contre, sur les coups de 10h/10h30, c’est la cohue. Les touristes en provenance de Cancun et Playa del Carmen débarquent. Au diable la tranquillité. L’édifice qui nous a le plus marqué reste néanmoins celui du « jeu de pelote » : immense, il est orné de multiples scénographies sculptées en son centre, dont une qui symbolise la victoire d’une équipe sur l’autre à ce jeu, ainsi que la décapitation du capitaine vainqueur qui en découle. Et oui, comme nous l’expliquons dans notre article sur les 8 choses insolites qui nous ont marqué au Mexique, nous avons appris que c’était un honneur du temps des mayas que d’être sacrifié. Toutefois, ce qui dénature peut-être un peu le lieu, c’est la présence de centaines de marchants ambulants (tout le contraire de Uxmal). Paradoxalement, c’est aussi là que vous pourrez acheter à moindre coût tous les souvenirs pour mamie Huguette, tonton Raymond et les autres membres de la famille.. Conseil : ne vous arrêtez pas sur le premier stand venu ; faîtes un tour, et si un objet vous intéresse, jouez le jeu de la négociation ! A noter que tous ces vendeurs réussissent à vous alpaguer par un « extraordinaire » tour de force : tous ou presque vous annonceront que c’est « quasi gratis », « good price » ou « only one dollar »… mais ce prix là, c’est seulement la minuscule petite statue posée sur le coin au fond de l’étale. Pas folle la guêpe ! Comptez 2 heures voire 2h30 de visite. En déambulant, nous croisons de nouveau, et totalement par hasard, Claire et Fred, qui vont tout comme nous poursuivre leur périple jusqu’à Holbox.
L’aventure continue ensuite sur Valladolid, petite ville étape avant notre arrivée à Rio Lagartos. On file à l’office de tourisme, on écoute les explications et on prend un plan. Les calle 41 et 41a concentrent les principales choses à voir. On s’arrête déjeuner à La Calzada, un restaurant où je me goinfre littéralement. Si vous comptez vous y rendre un jour, goûtez sans hésiter la baguette hawaïenne en entrée (un délice avec poulet, ananas, oignons et sauce). Enchainez ensuite avec un burros pollo ou une parillada de pollo. Le patron nous fait gouter la fameuse boisson chaya, à qui nous avions préféré jusqu’à présent la jamaïca ou la horchata. On recommande à 100%. Après ce repas gargantuesque, nous nous laissons tenter par le cenote zaci, situé en plein coeur de la ville (coût : 30 pesos par personne). Ayons une pensée pour la Go Pro de ce français qui s’est élancé pour sauter dans l’eau du cenote à 5/6 mètres de hauteur et qui a lâché sa caméra au moment du choc avec l’eau… RIP. Puis c’est l’heure de se retrouver « on the road again » direction Rio Lagartos. Le soleil se couche à 17h30, ce qui signifie une conduite de nuit de nouveau. Nous arrivons à notre « auberge hôtel« , où une famille tient deux petites chambres en dessous de leur habitation. Sommaire mais suffisant. L’accueil de Tony et de son fils est des plus chaleureux. Un peu plus tard arrive Chino, avec qui nous avions rdv pour convenir du programme du lendemain concernant le tour en bateau dans la réserve. Les détails réglés, il nous emmène en voiture manger « local », dans la maison même d’une habitante de Rio Lagartos (donc pas du tout un restaurant à la base). Il nous explique qu’ainsi, nous contribuons à faire vivre les locaux. Parfait. Nous avons du mal à nous comprendre avec la vieille dame qui nous sert mais nous réussissons néanmoins à manger, pour à peine 95 pesos à deux.
Jour 12 : une excursion dans la réserve de Rio Lagartos inoubliable
La nuit a été horrible pour moi. D’incessants allers-retours aux toilettes ont rythmé mon sommeil. De 4h à 7h, je ne ferme pas l’oeil. Entre anti-vomitif et anti-diurétique, j’ai ma dose. Résultat, quand il faut se lever pour aller prendre le petit-déjeuner à 7h30, je n’ai aucune force. Je suis épuisé. Je mange quelques bouts de melon et de banane, puis quelques centilitres de café. Pas plus..
Nous partons quand même effectuer le tour en bateau. Chino Chalo arrive comme prévu à 8h nous prendre. Par chance, notre habitation se trouve à une cinquantaine de mètres du port seulement. Deux autres personnes, un couple, attendent aussi sur le ponton pour faire le tour. Génial ! On va pouvoir partager les frais de la lancha (1200 pesos de base, divisé par deux). Et ce sont de nouveau.. des français, exilés à Montréal depuis le début de l’année. On part ensuite pour le tour, qui doit durer entre 3h30 et 4h. Chino Chalo nous avait été conseillé par les suisses rencontrés dans les cenote de Xbatun et Dzonbacal. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne regrettons absolument pas l’investissement. Nous écrirons un article dédié à ce sujet, mais sachez que nous avons admiré des flamants roses par dizaine, un crocodile, vu un lagon d’eau complètement rose, et, pour finir, nous avons effectué un bain à l’argile. Ce tour personnalisé était complètement fou !
Jours 13, 14 et 15 : Holbox, une île protégée sans aucun véhicule à moteur
Pour arriver sur Isla Holbox, il est nécessaire de prendre le ferry. Et puisque les véhicules à moteur sont quasiment inexistants sur l’île (les insulaires se déplacent en vélo ou en voiturette de golf), il faut garer la voiture dans un parking de Chiquila. Facile, avant d’arriver pour prendre le bateau, plein de personnes sur le bas côté vous font signe avec leur drapeau rouge pour venir stationner l’auto dans leur parking. Il en coûte 50 pesos toutes les 12h. La traversée dure ensuite une vingtaine de minutes.
Durant ces derniers jours de vacances mexicaines, nous logeons à l’hôtel La Chaya sur l’île. Cette péninsule est toute petite : à peine 35km de long pour 1,6km de large. On y trouve une place centrale avec terrain de jeu, et tout autour des bars, restaurants et magasins. Prenez le temps de goûter à l’ambiance quand vous arrivez ! Les rues, en terre sablonneuse, sont vraiment atypiques. Le temps de notre séjour sur Holbox, nous louerons des vélos pour nous déplacer. Entre plage, ballades tranquilles, coucher de soleil, bars sympas et retrouvailles avec Claire et Fred, les derniers moments passés sur l’île sont reposants. On rend la voiture (un contrôle rapide du véhicule est fait par l’employé de Thrifty) et on nous dépose au terminal 4 de l’aéroport pour prendre l’avion. Nous mettrons 1h30 pour faire à peine 3km : des bouchons monstres dus à un accident finalisent notre road-trip au Mexique. C’est l’heure de retrouver le froid et la grisaille parisienne..
Bilan de notre road trip de 15 jours au Mexique
Bien évidemment, il serait faux d’affirmer que nous avons tout vu de cette province du Mexique. En 15 jours, nous nous sommes concentrés sur le Yucatan, Campeche et Quintana Roo, et nous avons du faire des choix et « orienter » nos visites. Mais ces deux semaines nous ont quand même permis d’apprécier quelques incontournables mexicains. Côté budget, nous avons dépensé :
- 809€ pour le vol A/R
- 333€ pour l’hébergement
- 360€ pour la voiture de location
- 535€ en divers (restaurants, essence, courses, entrées payantes, traversée en ferry, etc.)
- Soit au total près de 2000€ par personne
Hi! Hi! Je lis cet article attablée dans un restaurant à Tulum. Et je reconnais bien des choses que nous avons fait depuis 10 jours que nous sommes au Mexique. Nous avons fait la boucle dans le sens inverse de vous. Nous avons eu aussi des odeurs nauséabondes dans certaines salles de bains et mon Mac Gyver à moi à bouché le syphon avec une serviette mouillée 😁. Pour ce qui est de la turista on a l’habitude de faire attention à l’étranger en préparant nos estomacs avec de l’extrait de pépin de pamplemousse pendant un mois avant de partir. Le seul de nous 4 qui a eu la turista n’en avait pas pris. Sinon, on essaie d’éviter au maximum crudités et tout le bazar, mais j’avoue, au Mexique, c’est impossible. Joli récit sinon 😉
Bonjour,
votre récit est super vraiment!!! je vais m’en inspirer bien évidement nous partons du 9 au 23 nov prochain.
Auriez vous les coordonnées de Chino Chalo à Rio Largartos? ça pourrait être sympas de le faire travailler quand nous y serons. Parle -t-il français? anglais?
merci encore pour ce voyage virtuel… encore plus hâte d’y être
bonne soirée
Bonjour Christelle, merci pour votre commentaire. J’ai essayé de retranscrire notre expérience du mieux que j’ai pu 🙂 Vous avez de la chance d’y partir à cette période, je pense que vous aller kiffer. Pour les coordonnées de Chino oui (il a une page Facebook : https://www.facebook.com/Chino-Chalo-Tours-147273012521202/). Dîtes lui que vous venez de la part des français Anais (la blonde) et Cédric 🙂 On lui a déjà envoyé d’autres « clients ». Par contre il ne parle qu’espagnol de mémoire. Je vous conseille son tour en tout cas, totalement différent des autres opérateurs et « ballades à touristes ».
Holaaa
Nous avons déjà fait le sud du Yucatan en février 2018 également et nous prévoyons d’y retourner pour faire la côte Nord + est cet hiver… ( en 2 fois pour nous car nous sommes 5 et prenons notre temps, minimum 2/3 nuits par lieux) comme vous nous cherchons des logements insolites ou pas trop touristiques donc je retiens Chino
chalo, merci, auriez vous d’autres bons plans notamment sur holbox? Merci