Capitale de l’Ecosse, Edimbourg est une porte d’entrée incontournable lorsque l’on envisage une visite de ce pays, chargé d’histoire. Attention, n’allez tout de même pas croire que nous sommes des fans inconditionnels de la culture anglo-saxonne, mais après avoir parcouru Dublin en 2015 le temps d’un week-end, et Londres sur 5 jours en 2016, on se devait de terminer le triptyque par Edimbourg. Histoire qu’il n’y ait pas de jaloux entre ces « trois cousins » vous comprenez !
C’est donc tout naturellement que nous nous sommes envolés le 27 octobre dernier pour « l’Athènes du Nord », deuxième destination touristique du Royaume-Uni. Classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, la ville peut en effet faire l’objet d’une escapade le temps d’un week-end prolongé. Alors, quand l’occasion s’est présentée de nous y rendre en automne avec quatre autres amis, nous ne nous sommes pas fait prier. Ready pour un petit résumé ? Follow us !
Edimbourg : une capitale vivante au passé historique chargé
Ville aux mille facettes et au fantastique patrimoine historique, la charismatique capitale écossaise se visite aussi bien en couple, en famille ou entre copains. Les fêtards et les amoureux de pintes et de whisky ne s’y ennuieront pas : pubs et restaurants s’y trouvent par dizaine, au même titre que les monuments anciens et les bâtiments d’époque. A la question quand y partir, là c’est tout de même une autre paire de manches. En effet, peu importe la saison, sachez que la pluie et la grisaille font partie intégrante du décor écossais. Rassurez-vous néanmoins, le vent peut vite chasser les nuages matinaux et laisser place à une après-midi ensoleillée. A choisir, l’été reste la meilleure période (températures plus agréables et nombreux artistes de rue durant le Edinburgh International Festival), mais l’arrière-saison est aussi intéressante : les prix pratiqués (vols et hébergements notamment) sont moins élevés que le reste de l’année et les couleurs automnales rendent l’atmosphère magnifique. Sur l’ensemble de notre week-end de 3 jours, il faut dire que nous avons été chanceux : pas une seule goutte de pluie n’est tombée, mis à part un petit crachin en toute fin de séjour. Enjoy !
Pour circuler dans cette ville qui fait face à la Mer du Nord, le bus ou vos jambes s’avèreront être de parfaits alliés. Pour info, sachez que lorsque vous atterrissez à Edimbourg, l’autocar n°100 amène directement au centre-ville. Il en coûte 4.5£ l’aller, ou 7.5£ avec le retour. Pour le reste, et durant tout le séjour, nous avons arpenté la ville médiévale et la nouvelle ville (avec ses larges rues géorgiennes et ses grandes demeures) à pied, en visitant bien évidemment les sites emblématiques tels que le Château, Calton Hill, Arthur’s Seat et autres (nous y reviendrons plus loin).
Jour 1 : ascension d’Arthur’s Seat et balade le long du Royal Mile
Lorsque l’on pose le pied pour la première fois à Edimbourg, on ne peut que tomber sous le charme de cette cité construite sur une colline. La capitale regorge en effet de lieux emblématiques à visiter. Et même s’il est largement possible de tout voir en 3 jours, on va vous raconter en détail ce que nous avons vu/fait là-bas, histoire, si le cœur vous en dit un jour, de marcher sur nos pas.
Vendredi, premier jour de notre week-end, nous partons directement déposer nos sacs et valises au Castle View Apartment, un logement relativement bien situé (pas trop loin du quartier de Grassmarket) et pas trop cher (360£ pour 2 nuits et 6 personnes). Un petit arrêt au réputé Loudons Cafe (il n’y a qu’à voir la file d’attente à l’extérieur) s’impose alors, tant nos ventres crient famine. Un full breakfast et un gâteau à la carotte plus tard, nous nous dirigeons pour une petite balade digestive vers Arthur’s Seat. Destination préférée des locaux (et des touristes) lorsque le soleil pointe le bout de son nez, cette butte offre un panorama splendide sur l’ensemble de la ville. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la capitale est entourée d’une multitude de collines, et en quelques minutes seulement il est possible de se retrouver en pleine nature, loin des rues animées de la cité médiévale. L’ascension de cet ancien volcan, éteint désormais, vaut réellement le détour : la vue dégagée et spectaculaire à 360° qu’il offre sur Edimbourg et le comté du Kingdom of Fife est magique. Restez néanmoins bien couverts tout au long de la marche, le vent qui souffle à cette altitude, en plus d’être glacial, est assez violent. Nous n’avons pas testé, mais un lever ou un coucher de soleil sur place doit valoir son pesant d’or.
Après en avoir pris plein les mirettes, on se dirige vers le centre historique en descendant Royal Mile : cette artère principale qui relie le Château à Holyrood Palace (résidence officielle de la reine) est l’occasion de contempler les nombreuses belles demeures bâties, avec notamment la majestueuse Cathédrale Saint-Gilles et le Parlement Ecossais. Fans de kilts et de tweeds scottish seront aux anges ici, tant les magasins et autre échoppes de souvenirs pullulent.
Le soir, nous nous installons au Innis & Gunn Beer Kitchen. Evitez-le à tout prix, à part si vous comptez seulement y prendre une bière. En effet, on soupçonne fortement que les gérants aient mis derrière les fourneaux Jean-Pierre et Jean-Michel, deux apprentis cuistot effectuant leur premier jour de stage dans cet établissement culinaire.. En plus d’avoir reçu nos burgers trop cuits durs comme de la semelle, la maigre portion de frites surgelées ultra salées, les sauces payantes et la présentation médiocre ont eu raison de notre bonne humeur pour la soirée.
Jour 2 : Jardin Botanique Royal, Calton Hill et Grassmarket
Après l’expérience gastronomique ratée de la veille, on passe plusieurs minutes à consulter les guides et avis des internautes sur le net à la recherche d’un endroit où prendre un bon petit déjeuner écossais. Notre choix s’arrête sur le Coffee Mill Cafe pour un full scottish breakfast. Même si le lieu ne paie pas de mine, le service est charmant et les plats goûtus ! On est refait ! De là, on entame une ballade pour aller visiter le Jardin Botanique Royal au nord de la ville. L’entrée des serres est payante, mais, manque de bol, elles sont fermées le temps du week-end. Dommage, on se contente alors du jardin et de ses 28 hectares, où chaque zone est dédiée à un type de végétation. Flâner dans ces allées est vraiment agréable, et c’est tout autre chose que de visiter musées sur musées.
Dans l’après-midi, on se rend au sommet de Calton Hill, une autre attraction touristique majeure à Edimbourg. Situé à l’est de la ville, au bout de Princes Street, cet endroit de la nouvelle ville offre une vue tout aussi belle qu’Arthur’s Seat sur le Château et le Scott Monument. Après avoir gravi la dizaine de marches et la pente assez raide, nous arrivons. En haut sont érigés plusieurs monuments iconiques, tel un observatoire, un phare, mais aussi et surtout le Monument National d’Ecosse. Pour l’anecdote, cette réplique du Parthénon grec n’a jamais été achevée : les travaux commencés en 1826 pour sa construction furent interrompus 3 ans plus tard, en 1829, faute de liquidités. D’où le surnom donné à ce monument par les écossais : « la honte de l’Ecosse ». Le soir venu, nous partons musarder dans les ruelles de Grassmarket, et nous nous laissons tenter par la convivialité et la musique qui s’échappe d’un pub typiquement écossais.
Jour 3 : visite du Château médiéval d’Edimbourg
En ce dernier jour de notre week-end prolongé à Edimbourg, nous ne pouvons quitter la capitale sans visiter le Château. Toute la ville s’est construite autour de cette forteresse perchée sur un ancien rocher d’origine volcanique. Visible de partout et véritable témoin de l’histoire écossaise, l’ouvrage a défendu des siècles durant les intérêts de la ville.
Pour entrer dans l’enceinte du Château et ainsi avoir accès aux nombreuses salles et expositions réparties dans les différents bâtiments, il en coutera 17£ par adulte. Alors, oui, même si le tarif peut sembler élevé, on vous conseille tout de même la visite : les vues sont superbes, les guides (si vous en prenez un) expliquent en long, en large, et en travers l’histoire de la forteresse et des guerres qui ont eu lieu, les édifices sont imposants, et il est possible de visiter les joyaux de la couronne, la salle des banquets, la prison de guerre et même le mémorial des soldats. Croyez-nous, les 2h annoncées pour parcourir l’ensemble sont insuffisantes : prévoyez une matinée voire une après-midi entière pour apprécier réellement les lieux.
Notre dernière étape au sein de la capitale d’Edimbourg devait nous mener au Scotch Whisky Heritage Centre, un musée dédié à l’histoire, à la fabrication et à la dégustation des whiskys écossais. Malheureusement, ayant trop trainé dans les allées du Château, nous avons dû faire une croix, à regret, sur cette expérience. Dommage.. Et c’est ainsi que, penauds, nous sommes repartis à l’appartement prendre nos sacs, fatigués après ces longues heures de marche mais heureux d’avoir pu visiter cette capitale, accueillante, chargée d’histoire et originale à la fois.
Et qui sait, un futur road-trip dans les Highlands n’est pas inenvisageable. Et vous, qu’avez-vous pensé de votre séjour à Edimbourg ? Qu’avez-vous visité et apprécié de la capitale écossaise ? Laissez-nous vos remarques dans les commentaires 🙂